L'Art de rue?

Comment calculer la valeur monétaire d'un objet, d'un bien, d'une œuvre? Qu'est-ce qui stimule les ventes? Beaucoup diront que le secret, c'est l'emballage. L'artiste Justin Gignac, lui, a pris cette affirmation au pied de la lettre.



Le blog The Dieline nous présentait donc le 25 mars, Garbage of New York City par Justin Gignac.

Des petits cubes de plexiglas mettant en valeur des déchets trouvés dans les rues de New York. Point. À la base, c'est ça le projet.

Mais chaque cube est unique. Les déchets y sont présentés comme des petits trésors mis en vitrine. Chaque composition est réfléchie. Le cube lui-même est super esthétique et son étiquette épurée nous informe de la date à laquelle les déchets ont été cueillis.

Au début du projet, il y a quelques années, les cubes se vendaient 10$. Aujourd'hui, ils en valent 10 fois plus. L'objectif de départ était de tester si les gens accorderaient plus de valeur à des objets insignifiants, voire dégoutants, s'ils étaient vendus dans un emballage quelconque. Pour les designers, l'engouement autour de ce projet (et la valeur qu'il a pris!) suscite de belles réflexions.

Ce sont nos repères culturels en entier qui sont mis à l'épreuve...où se trace la ligne entre les ordures et l'Art? Le Beau et le Laid? Peut-être qu'aux extrêmes, tout fini par se rejoindre...? C'est un peu le genre de réflexion que suggère Justin Gignac par cette œuvre.

Ne trouvez-vous pas qu'à l'aube d'une crise économique aussi importante cette pièce tombe à point?

Je vous invite fortement à y jeter un coup d'œil.
www.nycgarbage.com

Love,

Zab

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